AccueilPop culture

La surf culture mise à l’honneur à travers des photos solaires et pleines de wax

La surf culture mise à l’honneur à travers des photos solaires et pleines de wax

Image :

© Jeff Divine

avatar

Par Florian Ques

Publié le

C'est un avant-goût estival que nous proposent Jeff Divine et François Fontaine dans cette collection croisée.

Les rayons du soleil qui miroitent sur leur peau hâlée. Leurs planches qui s’entrechoquent avec les vagues impétueuses. Leurs silhouettes musculeuses et bronzées qui ne font qu’un avec l’océan. C’est comme une évidence : depuis un bon bout de temps, les surfeurs sont un objet de fascination pour beaucoup. Entre esthétisme et mysticisme, ils suscitent la curiosité et c’est tout naturellement qu’une exposition leur est désormais consacrée.

À voir aussi sur Konbini

© François Fontaine

Derrière California Dream, deux photographes aux antipodes l’un de l’autre. D’un côté, il y a Jeff Divine, un photographe natif de San Diego et féru de surf comme pas deux. Pendant plusieurs décennies, c’est armé de son appareil photo qu’il a écumé les plages du globe pour les besoins de Surfer Magazine. De l’autre, on retrouve François Fontaine, docteur en histoire de l’art originaire de notre chère ville lumière. À travers sa série photo qui explore l’une des facettes du rêve américain, il revisite à sa manière l’heure de gloire des surfeurs dans les 60’s.

Bien que l’univers balnéaire qu’ils capturent soit essentiellement le même dans leurs multiples clichés, les deux photographes adoptent une approche différente pour le mettre en valeur. Dans le cas de François Fontaine, cela passe par l’usage d’un flou généralisé, renforçant cette idée du surfeur s’apparentant à une figure mystique et insaisissable. Entre le grand bleu et les étendues sablonneuses, le surfeur a enfin l’attention qu’il mérite.

© Jeff Divine

© Jeff Divine

© Jeff Divine

© François Fontaine

© François Fontaine

© François Fontaine

© Jeff Divine

L’exposition “California Dream” de Jeff Divine et François Fontaine, est à voir jusqu’au 8 juin 2019 à l’A. Galerie (Paris).